9) Des sages-femmes à Argy et Jeu-les-Bois (1709-1768)

Les matrones, aussi nommées accoucheuses, demeurent aux côtés des femmes en raison de la confiance qu’elles inspirent à la communauté villageoise et de l’expérience plus ou moins empirique dont elles disposent. Elles sont approuvées par l’évêque du diocèse, qui les autorise à ondoyer les nouveaux-nés dont l’état de santé est inquiétant.

Au fur et à mesure du temps, la sage-femme s’impose car mieux formée et plus scientifique, notamment grâce aux cours dispensés par Angélique du Coudray dans tout le royaume. Ainsi naît la sage-femme, comme Marie Labrune à Jeu-les-Bois dès 1768, qui prête serment devant le curé, selon le rituel, d’assister de nuit et de jour, dans leurs couches, les femmes pauvres ou riches.

Argy

« Le premier dimanche d'octobre 1709 fut reçue pour faire
les fonctions de matrone Catherine Girard, femme de
Monsieur Baragne, chirurgien, avec les cérémonies ordonnées
dans le diocèse. Deschamps curé dudit Argy. »

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Source : registre paroissial d'Argy

Cote : AC007_08_098 

Jeu-les-Bois

« L’an mil sept cens soixante huit le dix huitième jour de
décembre, Marie Labrune, de cette paroisse, après avoir fait son cours avec applaudissement en qualité
d’élève dans l’art d’accoucheuse sous les leçons de Mme Ducoudrai à Châteauroux, a été reçue pour
exercer l’office de sage femme, et a fait serment entre mes
mains suivant la forme présente dans le rituel, en foi de quoi
j’ai signé le présent acte les jours et an que dessus. »

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Source : registre paroissial de Jeu-les-Bois

Cote : AC 089 GG 1